Type VII



CONTEXTE
- Le Type VII est l'un des modèles les plus importants de l'histoire du sous-marin". Au total, 709 sous-marins de tous types sont construits entre le premier, l'U-27 (mis en service le 12 Août 1936) et le dernier, l'U-1308 (mis en service le 17 Janvier 1945). Malgré ce nombre important de sous-marins, le Type VII n'est en aucun cas le meilleur sous-marin de son époque, et ses performances ne sont pas non plus exceptionnelles dans n'importe quel domaine. Mais, comme de nombreuses pièces de matériel militaire, il constitue un compromis adéquat et répond bien aux objectifs de Dönitz. Il convient toutefois de souligner qu'au moment où le Type VII est sélectionné pour la production en Janvier 1935, le Fregattenkapitän Dönitz est encore le commandant du croiseur Emden et n'a aucune influence sur les questions de politique générale telles que les nouveaux types de U-Boote.
- Le choix du Type VII s'explique par plusieurs raisons. La première, et peut-être la plus importante, est qu'il répond parfaitement à la nécessité de disposer d'un sous-marin capable de mener la guerre commerciale jusque dans l'Atlantique. Pour ce faire, la Kriegsmarine a besoin d'un sous-marin qui a la portée, l'armement et la navigabilité nécessaires aux opérations dans l'Atlantique Nord, qui est suffisamment robuste pour résister aux attaques ennemies, qui est manœuvrable à la fois en surface et en plongée, et qui est capable de plonger rapidement. En outre, comme il doit être construit en grand nombre, il doit être relativement facile à construire et ne nécessiter qu'un équipage relativement réduit. L'habitabilité, en revanche, ne figure pas parmi les priorités. Un autre facteur de sélection est le fait que la conception est le résultat d'un développement constant, à partir de l'UB-III de 1917, qui a connu un grand succès.
- Au-delà des facteurs navals, cependant, il y a un élément purement politique, concernant l'accord naval anglo-allemand de 1935 qui autorise la Kriegsmarine à construire des sous-marins d'un déplacement total immergé égal à 35% de celui de la Royal Navy britannique, ce qui, en 1935, signifie que les Allemands peuvent construire des navires de 22 050 tonnes. En Juillet 1937, ce chiffre est modifié d'un commun accord pour atteindre 45% du tonnage de la Royal Navy, ce qui porte le chiffre allemand à 31 500 tonnes, et en Décembre 1938, il est porté à 100% (environ 70 000 tonnes). Afin de maximiser le nombre de navires de moyen tonnage capables de mener des opérations, il est décidé d'annuler les plans pour d'autres types de navires tels que les mouilleurs de mines et de produire autant de navires de Type VII que possible. Une fois en poste en tant que Führer der U-Boote, Dönitz exprime immédiatement sa préférence pour le Type VII, qu'il considère comme essentiel pour le seul théâtre qu'il considère comme critique dans toute guerre à venir : l'Atlantique Nord.
- Une fois les deux Type I A et le premier Type VII A mis en service, ils font l'objet d'une comparaison minutieuse. Il en ressort que le Type VII a de bien meilleures performances sous-marines, même si le double gouvernail du Type I A lui confère une plus grande manœuvrabilité. Le Type I A a également une meilleure vitesse de surface et une meilleure endurance, et transporte plus de torpilles (14 contre 11), autant d'éléments importants pour des bateaux opérant loin de leur base. Il est donc décidé de choisir le Type VII pour la suite du développement et il est retravaillé pour le mettre au même niveau que le Type I A à tous les égards.

CONCEPTION
- La conception générale du Type VII est typique de la pratique des U-Boote allemands jusqu'au Type XXI et est décrite ici en détail.

GÉNÉRALITÉS
- Le Type VII est un modèle à simple coque, c'est-à-dire que sa coque épaisse est également la coque extérieure, les membrures (les couples) de renforcement se trouvant à l'intérieur de la coque. La coque épaisse est fabriquée en acier laminé, dont l'épaisseur varie de 1,85 cm au milieu du bateau à 1,6 cm aux extrémités. La coque est plus faible là où il y a des ouvertures (passages de coque), par exemple, le kiosque, le panneau d'embarquement des torpilles, les échappements diesel, les tubes lance-torpilles, et les nombreuses petites ouvertures pour les câbles et les évents, qui ont toutes reçu un degré de renforcement plus ou moins important. Il y a également une grande superstructure, ou enveloppe supérieure, qui s'étend de la proue à la poupe et qui est soudée.
- La coque épaisse est fabriquée à partir de huit modules. La construction commence par le montage des membrures internes à des intervalles de 60 cm et, une fois celles-ci en place, des sections de la peau extérieure sont soudées en position. Le pontage interne et les cloisons sont ensuite ajoutés. Une fois les modules terminés, ils sont placés dans l'ordre correct dans l'atelier d'assemblage et soudés ensemble, en commençant par le module central et en allant vers l'extérieur. Un grand trou d'accès est laissé sur le dessus du module 5, par lequel sont passés tous les éléments nécessaires pour équiper le sous-marin. Ce travail interne commence à la proue et à la poupe et se poursuit vers l'intérieur jusqu'au dernier élément, les moteurs diesel. Une fois ce travail terminé, le trou est refermé et les plaques sont soudées en place, puis la superstructure est ajoutée.

POSTE TORPILLES AVANT
- Le poste des torpilles avant abrite quatre tubes lance-torpilles de Ø 533mm (montés 2+2), les deux tubes supérieurs étant très légèrement à l'extérieur de la paire inférieure. Ces tubes mesuraient 7 mètres de long, dont environ 4 mètres à l'intérieur. L'U-Boot navigue avec les quatre tubes déjà chargés et avec quatre torpilles de réserve dans le poste : deux dans le compartiment et deux sous le pont. Les torpilles sont chargées dans l'U-Boot par le panneau d'embarquement torpilles et sont déplacées dans le compartiment à l'aide d'un palan qui se déplace sur des rails le long du plafond. Les torpilles sont chargées dans les tubes par cinq hommes travaillant ensemble, à l'aide d'un système de poulies. La plupart des membres de l'équipage vivent et dorment dans le poste torpilles avant, bien qu'il n'y ait que six couchettes, dont l'une est occupée par l'officier-marinier responsable des torpilles, et le reste de l'équipage se débrouille pour trouver de l'espace.

LOGEMENT PRINCIPAL
- La partie avant des logements comprend, en partant de l'avant : les toilettes (bâbord), les couchettes des premiers maîtres (bâbord et tribord), le carré et le poste des officiers (bâbord et tribord), le poste d'écoute et le local radio (tribord), et la chambre du commandant (bâbord). Les toilettes sont l'une des deux que compte le sous-marin, mais c'est la seule qui est utilisée tout au long de la patrouille. Les quatre premiers maîtres disposent chacun d'une couchette et les quatre officiers ont chacun leur propre couchette, ainsi qu'une table pliante et des sièges superposés dans chaque zone, qui forment respectivement le poste des chefs et le poste des officiers. La table des officiers peut également servir de table d'opération de fortune en cas d'urgence chirurgicale. Les chefs et les officiers n'ont aucune intimité et, comme dans tous les logements autres que celui du commandant, il y a un flux constant d'hommes qui vont et viennent le long de la coursive principale.
- La seule personne bénéficiant d'un semblant d'intimité est le commandant, dont la cabine contient une seule couchette et un seul siège, et est isolée par un rideau. Il peut ainsi travailler ou se reposer, mais il entend tout ce qui se passe et se trouve à proximité immédiate du central (Zentrale) en cas d'urgence. Le poste d'écoute et le local radio sont également tout près du commandant et du central.

KIOSQUE
- Le Type VII a l'arrangement allemand traditionnel avec un kiosque au-dessus du central et tout le personnel entrant ou sortant du bateau doit passer par les panneaux pour se rendre sur le pont. Une telle position de commandement remonte aux premiers U-Boote, lorsque le kiosque était équipé de hublots de vision et était utilisée par le commandant lorsqu'il naviguait juste sous la surface. Dans le Type VII, cependant, le commandant n'a pas une telle vision, sauf par le périscope d'attaque. Le kiosque de Type VII est très exigu et des efforts sont faits pour l'agrandir. Tout le personnel entrant ou sortant du bateau doit passer par les deux panneaux pour se rendre à la passerelle.

CENTRAL
- Le central est séparé du reste du bateau par une cloison étanche à chaque extrémité et, en toutes circonstances, sauf en cas d'attaque, l'U-Boot est contrôlé depuis ce poste, qui se trouve immédiatement sous le panneau d'accès à la passerelle. Le second poste de commande des barres de direction et les deux commandes des barres de plongée (AV & ARR) se trouvent sur le côté tribord. Les commandes principales, telles que les vannes, les moteurs de périscope et la pompe de cale principale se trouvent à bâbord. La table du navigateur se trouve à l'extrémité arrière du central. Les barreurs maintiennent l'U-Boot à l'immersion voulue selon les ordres du commandant et sont aidés par différents jauges ; un quartier-maître est assis derrière eux, pour les superviser. La soute à munitions principale est située sous le plancher du central et, lors d'une action de tir en surface, les munitions doivent être acheminées depuis cette soute jusqu'à la passerelle, en passant par le kiosque, la passerelle, puis vers les canons.

LOGEMENT ARRIÈRE
- Immédiatement à l'arrière du central se trouvent le logement des officiers mariniers, avec deux rangées de deux couchettes chacune, de chaque côté de la coursive.

CUISINE
- La cuisine se trouve à l'extrémité arrière du logement des officiers mariniers et est minuscule. Elle contient deux petits réchauds, mais l'espace est encore plus restreint par une échelle menant à la cambuse et par un panneau de disjoncteurs sur la cloison arrière. Il n'y a qu'un seul cuisinier, qui assure une permanence 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Pour le stockage des aliments, il dispose d'un petit compartiment réfrigéré à l'extrémité avant du logement des officiers mariniers et, selon la coutume, il peut également utiliser pleinement les toilettes arrière pour le stockage des aliments. Tous ces moyens sont cependant loin d'être suffisants. Par conséquent, lorsque les U-Boote naviguent, il y a de la nourriture dans toutes les parties du bateau, avec des morceaux de viande et des fruits suspendus aux tuyaux.

LOCAL DIESEL
- Le local Diesel abrite deux diesels, un de chaque côté d'une étroite passerelle. L'accès aux diesels est relativement aisé et le local est occupé en permanence par des mécaniciens qui s'occupent de leurs fonctionnements. Deux types de moteurs, de dimensions et de performances identiques, peuvent être montés, l'un fabriqué par M.A.N., l'autre par Germania.

LOCAL DES ÉLECTRIQUES/POSTE DE TORPILLES ARRIÈRE
- Le dernier espace abrite les deux moteurs électriques, les commandes électriques et les panneaux indicateurs, ainsi que le tube-lance-torpille arrière. Le tube unique de 7 mètres lance sa torpille entre les deux gouvernails et une torpille est toujours dans le tube, tandis que l'unique torpille de réserve est logée sous les plaques de pont. Un panneau d'embarquement torpilles se trouve dans le local arrière et les rails du treuil de rechargement courent le long du plafond.

BATTERIES
- Il y a un espace considérable sous le pont, dont une partie est allouée aux deux locaux des accumulateurs, qui se trouvent respectivement sous les sections avant et arrière des emménagements. L'installation et le retrait des éléments est extrêmement difficiles, car chacun des éléments très lourd doit être chargé par le panneau d'accès aux batteries situé juste à l'avant de la passerelle, manœuvré le long de la coursive principale, descendu dans la local batterie approprié, manœuvré dans une position précise, fixé et ensuite câblé ; le retrait s'effectue dans l'ordre inverse. Les hommes doivent accéder aux locaux batteries en mer pour vérifier les niveaux d'électrolyte, faire l'appoint si nécessaire et, en cas d'avarie, changer le câblage.

SUPERSTRUCTURES
- Les superstructures recouvrent toute la partie supérieure de la coque épaisse. Elles servent de surface de travail pour les marins, de couverture pour les tuyauteries et les puits de ventilation, d’accès aux différents panneaux et d’entreposage d’articles tels que les torpilles. La majeure partie des superstructures est recouverte de planches de bois, qui ne sont pas recouvertes de glace et qui assurent une assise plus solide qu’un pont en acier. La zone entre les superstructures et la coque épaisse est ouverte à la mer par des orifices qui permettent à l'eau de mer d'entrer entre les superstructures et la coque épaisse lors de la plongée, dont les motifs varient entre les chantiers navals.

BARRES DE PLONGÉE
- Il y a deux séries de barres de plongée, toutes deux protégées sur leur face avant par des garde-corps. Les plans avant sont placés très bas sur la proue, tandis que les plans arrière se trouvent juste derrière les hélices, ce qui augmente leur efficacité.

PLONGÉE
- Comme tout sous-marin, pour fonctionner en plongée, le Type VII doit être correctement équilibré afin que le poids total du bateau et de tout son contenu soit égal au poids de l'eau qu'il déplace. Ce n'est pas une constante et varie en fonction de la quantité de carburant consommée (qui est remplacée par une quantité égale d'eau de mer, mais d'une gravité spécifique différente), des déchets jetés dans les tubes, des munitions dépensées, etc. Il peut également être affecté par la salinité de l'eau de mer environnante. L'équilibre est également affecté chaque fois qu'une torpille est lancée et une quantité équivalente d'eau doit être admise dans la caisse de compensation torpille exactement au moment où la torpille quitte le tube. Le bateau ne reste cependant pas immobile à une profondeur donnée, mais a besoin des hélices et des avions, utilisés conjointement les uns avec les autres, pour fournir un équilibre dynamique. Cet équilibrage et cet ajustement sont l'une des principales responsabilités du Leitender Ingenieur (LI).

SURFACE
- Sur ordre du commandant, les moteurs électriques sont mis en marche à grande vitesse, les barres de plongée sont mises en position haute et la pompe à carburant de réserve est mise en marche afin d'amorcer les moteurs. De l'air comprimé est ensuite progressivement introduit dans les ballasts 1, 3 et 5 jusqu'à ce que le panneau de la passerelle soit dégagé de la surface, moment où l'officier de quart dirige la montée de l'équipe de quart vers la passerelle (baignoire) pour commencer une observation tous azimuts, en particulier contre les attaques aériennes. Dans le même temps, les moteurs Diesel sont mis en marche, les moteurs électriques arrêtés et le chargement des batteries commencé.

- Type VII A.
- Type VII B.
- Type VII C.
- Type VII C/41.
- Type VII C/42.
- Type VII C43.
- Type VII D.
- Type VII E.
- Type VII F.

LA FIN DU TYPE VII
- La fin du Type VII survient avec la décision de Dönitz de se concentrer sur la production de masse du Type XXI. Tous les contrats pour la production future de Type VII sont retirés le 30 Septembre 1943, bien que ceux qui sont déjà en cours de construction doivent être achevés. En conséquence, les derniers Type VII C des grands chantiers sont mis en service à la mi-1944, la seule exception étant le petit chantier de Flensburg qui n'est pas impliqué dans le programme du Type XXI et qui continue à construire quelques Type VII C/41 supplémentaires.
- Avec le recul, il est surprenant qu'au lieu d'entreprendre l'énorme programme du Type XXI, aucune tentative n'ait été faite pour mettre à jour le Type VII C. Les programmes d'après-guerre entrepris par les marines américaine et britannique ont montré que les performances des types existants pouvaient être considérablement améliorées en augmentant la puissance des batteries et en rationalisant la coque externe, et il n'y a aucune raison pour que la même chose n'ait pas pu être appliquée au Type VII C. Si cela avait été le cas, cela aurait pu être plus efficace que le Type XXI, techniquement risqué et gourmand en ressources.

- Le Type VII est au premier plan des batailles de sous-marins dans l'Atlantique Nord et Central, en Méditerranée et dans l'Arctique, et il coule de loin la plus grande proportion de navires alliés. Ils sont de loin le type de U-Boot le plus important en service tout au long de la guerre. Les U-Boote de Type VII coulent un immense tonnage de navires ennemis et effectuent certains des naufrages les plus célèbres. L'un d'entre eux a lieu le premier jour de la guerre lorsque l'U-30 (K.L. Fritz-Julius LEMP) coule le paquebot S.S. Athenia, le 31 Septembre 1939 ; dans cette tragédie, 118 personnes trouvent la mort, dont plusieurs enfants et 28 citoyens américains. Deux autres succès militaires ont lieu lorsque l'U-47 (K.K. Günther PRIEN) coule le cuirassé britannique Royal Oak à Scapa Flow (08 Octobre 1939), faisant 833 victimes, et lorsque l'U-29 (K.L. Otto SCHUHART) coule le porte-avions H.M.S. Courageous au Sud-Ouest de l'Irlande (19 Septembre 1939), faisant 81 victimes.

HISTOIRE OPÉRATIONNELLE
U-744
- L'U-744 (O.L. Heinz BLISCHKE) se dirige vers le convoi HX 280 lorsqu'il est détecté vers 10h00 le 06 Mars 1944 par un groupe d'escorte ASW composé de six frégates (cinq canadiennes, une britannique) qui se met à chasser l'U-Boot implacablement. L'U-744 est soumis à 24 attaques distinctes, au cours desquelles un peu moins de 300 charges de profondeur, ainsi que Hedgehog et Squid, sont utilisées. Blischke manœuvre son bateau avec une grande habileté et malgré la détermination des forces de surface réussit à survivre pendant plus de trois heures et demie. Les conditions à l'intérieur de l'U-Boot deviennent critiques, car les attaques endommagent la coque extérieure, les moteurs diesel sont pratiquement inutilisables et il y a beaucoup de dégâts mineurs. De plus, le bateau est en plongé depuis la nuit précédente et, par conséquent, le niveau de dioxyde de carbone est élevé et l'équipage atteint rapidement les extrêmes de l'épuisement. À la fin, Blischke n'a d'autre choix que de faire surface, où l'équipage abandonne l'U-Boot en train de couler, qui reçoit le coup de grâce par une torpille de l'une des escortes. Blischke est parmi les 12 victimes.

U-371
- L'U-371 (O.L. Horst-Arno FENSKI) opère en Méditerranée et tôt le matin du 03 Mai 1944, il attaque et endommagea l'U.S.S. Menges à l'aide d'une torpille acoustique. Il est alors chassé pendant une longue période par cinq navires (deux américains, un britannique et deux français) et à un moment donné, Fenski descend son bateau à une immersion de 200 mètres. Fenski reste alors posé sur le fond pendant pas moins de vingt et une heures, au bout desquelles les raisons inévitables - batteries faibles et air vicié - le forcent à faire surface. Les navires de surface l'attendent toujours patiemment et commencent à tirer dès que l'U-371 fait surface mais, alors même qu'ils abandonnent le bateau, Fenski trouve encore le temps de tirer une torpille acoustique, qui touche une frégate française. Quatre des hommes de l'U-371 sont perdus, mais 49, dont Fenski, survivent.

U-530 et U-977
- Deux Type VII effectuent des voyages extraordinaires à la fin de la guerre, naviguant sans être détectés de la Norvège à l'Argentine. Le premier à arriver est l'U-530 (Oberleutnant Wermuth) qui entre dans Mar Del Plata le 19 Juillet 1945, suivi de l'U-977 (Oberleutnant Heinz Schäffer) le 17 Août 1945. L'U-977 réussit à passer pas moins de 66 jours en plongée, n'utilisant que le Schnorchel, un exploit d'endurance sans précédent qui rend la vie à l'intérieur du bateau des plus désagréables. Les deux équipages sont internés par les autorités argentines et leurs bateaux sont remis aux États-Unis, qui les conduisent aux États-Unis.



Glossaire
Source : U-BOATS History, Development and Equipment 1914-1945 de David Miller.

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