|
Type
|
VII-C
|
|
Chantiers de construction
|
Blohm & Voss à Hambourg
Mise sur cale le 01 Mai 1942 Lancé le 14 Janvier 1943 Mise en service le 04 Mars 1943 |
|
Affecté à
|
5.U-Flottille,
à Kiel de Mars 1943 à Juillet 1943
(Ausbildungsboot)
9.U-Flottille, à Brest d'Août 1943 au 10 Novembre 1943 (Frontboot) |
|
Commandant(s)
|
O.L. Eckehard WOLF
du 04 Mars 1943 au 10 Novembre 1943
|
|
Nombre de patrouilles
|
- 1 -
Du 09 Septembre 1943 au 15 Septembre 1943, départ de Kiel, arrivée à Molde (Norvège). Du 17 Septembre 1943 au 18 Septembre 1943, départ de Molde, arrivée à Trondheim. Du 05 Octobre 1943 au 10 Novembre 1943, départ de Trondheim pour l'Atlantique Nord. L'U-966 ne rencontre aucun succès lors de cette patrouille. Le 10 Novembre 1943 en début de matinée, il se dirige vers la France lorsqu'il est repéré à 04h09, dans le Nord-Ouest du Cap Ortegal par le "Wellington" 'B', équipé du 'Leigh Light', du 612 Sqn (WO Ian D. GUNN). Six charges de profondeur 'Mk XI' sont larguées et il y a un échange de tirs entre l'avion et l'U-Boot. Le bateau est endommagé (périscopes, moteurs, embrayeurs et arbres d'hélices) et pendant que des réparations temporaires sont en cours qui permettent au sous-marin de pouvoir plonger, le "Wellington" 'T' du 407 Sqn (RCAF) arrive sur zone. Cet avion est abattu (1) et le bateau se dirige ensuite vers les côtes espagnoles. Il est attaqué sans succès, par deux fois (2), par l'U.S.N. "Liberator" 'R' du VP-105 et plus tard fait l'objet d'une attaque aux charges de profondeur de "Liberator" 'E' du VP-103 (Lt Kenneth L. WRIGHT), qui lance six charges de profondeur et tue quelques allemands, et du "Liberator" 'E' duVP-110 (Lt J.A. PARRISH) qui lancent des attaques à 11h50 et à 13h15. L'U-966 est finalement attaqué à 13h45 par un "Liberator" du 311 Sqn (Tchèque) piloté par le F/Sgt ZANTA, a l'aide de roquettes. Le bateau est maintenant fortement endommagé, avec de l'eau à l'intérieur du local des diesels s'élevant jusqu'aux embrayeurs empêchant le bateau de plonger. WOLF décide d'échouer le bateau et se dirige vers l'Espagne neutre. En conséquence, l'équipage fait sauter l'U-966 dans 53 mètres d'eau, à deux nautiques au large de la côte espagnole au Sud-Est de Punta de la Estaca de Bares vers 16h00. Une charge de profondeur de l'un des avions s'est logé dans un ballast est neutralisée pour servir au sabordage du bateau. L'équipage va à terre dans des canots ou est recueilli par des chalutiers de pêche espagnols (3). Huit hommes d'équipage sont morts ou portés disparus. Quarante-deux autres, y compris le commandant, sont internés par les autorités espagnoles. Neuf sont plus tard rapatriés en Allemagne (4). |
|
Navire(s) coulé(s)
|
- 0 -
|
|
Date de perdition
|
10 Novembre 1943
|
|
Causes
|
Échouage et destruction après
dommages par des attaques aériennes
Golfe de Gascogne dans le Sud-Est de Punta Estaca, près de la Baie de Santafata (Espagne) - 43°46,8'N 07°38'O - (44°00'N 08°30'O selon une autre source) |
|
Victimes
|
8 victimes ou disparus, 42
rescapés
|
|
Notes
|
1) Les corps des six membres
d'équipage sont retrouvés, mais comme ils n'ont pas
été ramenés à terre, leur sort final
n'est pas connu.
2) Lors de chaque attaque, les grenades sous-marines ne réussissent pas à se dégager puisque la soute à bombes de l'avion a été endommagée par les tirs d'artillerie. 3) Selon une autre source : Certains membres de l'équipage nagent jusqu'à la terre tandis que d'autres sont recueillis par des bateaux de pêche espagnols - et sont photographiés par le "Catalina" 'P' du 202 Sqn de la RAF, les cinq morts de l'U-966 sont enterrés le 12 Novembre à El Barquero. 4) Selon la même source : L'équipage est hébergé dans des hôtels à El Ferrol pendant que le gouvernement espagnol débat de leur statut. La question se pose de savoir si les survivants de l'U-966 sont des combattants qui doivent être internés ou des marins naufragés qui doivent être relâchés. Le gouvernement allemand exerce des pressions mais le 30 Novembre le gouvernement allemand est informé que les survivants de l'U-966 font être internés. L'affirmation de l'Espagne, appuyée par trois experts juridiques indépendants, est que le sous-marin est entré dans les eaux espagnoles dans un état intact et a continué à engager ses assaillants à partir de là, ce qui empêche son équipage d'être traité comme naufragé. Cependant, huit d'entre eux sont introduits clandestinement en France occupée avec l'accord tacite de l'Amirauté espagnole. |
